SMOD
Ces originaires du Mali ont baigné dans la musique dès leur plus jeune âge. Entre Samou dont les parents sont musiciens et Ousco et Donski qui ont appris la musique tout au long de leur enfance, les influences sont nombreuses.
Depuis maintenant 1 an ½, le groupe se consacre entièrement à la musique. Aujourd'hui, ils s'apprêtent à sortir leur 3ème album « SMOD » réalisé en collaboration avec Manu Chao. Ils se sont rencontrés sur une terrasse au Mali, ils ont joués ensemble et leur album est né.
La proposition du Chantier des Francos s'est faite après une première partie d'Alain Souchon, Kévin Douvillez (programmateur des francofolies), impressionné par leur prestation, leur a proposé de prendre part au projet.
Propos recueillis par Clara et Clarisse
Crédit photo : Mélanie
L
A notre rencontre avec la chanteuse «L», en ce vendredi «18» juin, nous sommes rentrées dans un univers de références musicales telles qu'Edith Piaf, Barbara mais aussi Bjork ou Berth Silva.
Quand nous lui demandons pourquoi «L», c'est tout simplement qu'elle nous répond que c'est parce qu'«il sonne bien féminin » et qu'il rend hommage à ses grands parents, dont les patronymes commencent tous par un «L».
Raphaële «avec un seul L !» a baigné dans un univers musical et même si elle chante depuis qu'elle parle, elle ne savait pas qu'elle ferait de la scène avant ses 20 ans. Vers ses 21 ans, la musique lui devient «vraiment indispensable» puis tout s'enchaîne : Trois ans plus tard, elle chante les chansons des autres et commence à écrire un texte, une musique.
C'est ainsi qu'en Janvier 2008, elle sort un premier EP de 6 chansons, intitulé «Premières lettres». Dans ses chansons, «L» ne raconte pas d'histoires du quodidien, juste «l'engagement, l'intime, l'amour, l'amitié, la joie ...» et ne sais pas écrire sur une musique. Quand nous lui demandons pourquoi use-t-elle souvent d'un rythme lent, un sourire et un «J'en sais rien!» nous suffit.
«L» s'est produite de nombreuses fois, une trentaines de concerts à son actif depuis novembre avec ses trois musiciens : pianiste, violonceliste et guitariste, et grosse caisse. Mais elle éprouve quand même une certaine appréhension à monter sur scène.
Prochain EP prévu : «Romance et série noire».
Propos recueillis par Julie et Sarah
Crédit photo : Anne
Philippe Prohom, coach scénique du Chantier session 2010, nous parle de son travail, des difficultés auxquelles il doit faire face et de sa façon d'aider les artistes.
DE CASSE-COU A CASCADEUR
«Un enfant doit apprendre comme un adulte, mais un adulte devrait apprendre d'un enfant ». Cascadeur, un visage enfantin, une cascade de sonorités peu communes .
Cascadeur s'est inspiré d'une de ses figurines d'enfant, un motard habillé de blanc qui s'élançait sur un tremplin, pour créer son personnage de scène. Sous l'influence de ses parents, il commença le piano à l'age de 9 ans, mais comme tous les enfants de son âge il préférait faire le casse-cou en jouant au football Avec le temps le piano le prit à cœur mais ne voulant pas laisser ses études de côté, il prit le chemin des arts plastiques tout en hésitant avec celui de la philo .
Seul sur scène, ses performances sont toujours accompagnées par des vidéos projetées au fond de la scène, des sons de jouets, des textes en anglais, Cascadeur nous emporte dans son univers onirique. Actuellement, ses représentations sont accompagnées par une chorale d'adolescents, qui apporte de l'intensité à ses chansons .
Pendant un temps, la musique lui parut inaccessible jusqu'à ce qu'il soit remarqué par JD le DJ, alias Jean Daniel Beauvallet grâce à qui il obtînt le prix CQFD des Inrocks 2008. Cet enchaînement de nouveautés lui offrit son ticket d'entrée pour le Chantier des Francos. Suite à une ascension musicale fulgurante, il n'a que peu de temps pour composer mais soyez rassurés il lui reste beaucoup de chansons en réserve.
Embarquez pour un voyage dans l'univers de l'enfance. Surprises garanties !
Franck Esposito s'est confié à nous mercredi 2 juin. En tant que VJ de Cascadeur, il s'occupe de la diffusion d'images durant les concerts de l'artiste.
Comment êtes vous devenu VJ ?
« J'ai fait des études de réalisateur. Ensuite j'ai conçu plusieurs clips avant de me rendre compte que j'aimais jouer de l'image en direct. J'aime beaucoup la musique, je me suis donc naturellement diriger vers le métier de VJ. »
Comment avez-vous rencontré Cascadeur ?
« C'est la manageuse Marie Audigier avec qui j'avais travaillé précédemment qui m'a présenté à Cascadeur. Elle m'a dit qu'il avait besoin d'un VJ. Nous nous sommes très bien entendu, j'apprécie son ouverture d'esprit et sa confiance. »
De quelle manière travaillez-vous avec Cascadeur ?
« Nous travaillons en working progress. Ma prestation évolue au fur et à mesure des concerts et se précise par la suite. Après chaque représentation, nous discutons des points qui nous ont plu et de ce que nous voudrions améliorer. »
Comment êtes-vous venu au Chantier des Francos ?
« J'avais déjà participé aux Francofolies mais je ne connaissais pas le Chantier. C'est grâce à Cascadeur que j'ai pu le découvrir, nous avons été invité à une première session en novembre. Puis à celle de juin. »
Est-ce un travail à plein temps ?
« Oui, je travaille avec quatre à cinq artistes en même temps. J'ai mis de côté la réalisation pour me consacrer davantage à la profession de VJ. »
Quel est votre nom d'artiste ?
« Je ne me considère pas comme un artiste mais on m'appelle Your Tailor is a Punk. »
Retrouvez Your Tailor is a punk sur Myspace
Propos recueillis par Clarisse et Clara
Crédit photo : Soleil
ROBIN LEDUC ...
a tout raconté (ou presque) : ses inspirations musicales et littéraires, son parcours, ses choix... et son album qui sort en octobre (un peu de patience).
Retrouvez-le sur le Festival des Francofolies à La Coursive le 14 juillet .
Interview de Théo
crédit photo : Raphaël
MARISCAL
Nous avons rencontré Mariscal dans le cadre du Chantier des Francos, il nous a fait part de son parcours.
Originaire d'Andalousie, il commence la musique à l'âge de 11 ans : il chante tout d'abord dans des chorales d'enfants, puis d'adultes.
Petit à petit, il développe son univers musical et se lance dans d'étonnantes improvisations vocales. Ses influences, il les trouve aussi bien dans les musiques du Moyen-Age ou les chants traditionnels qu'auprès d'artistes comme Barbara, Brel, Léo Ferré, Rufus Wainwright ou bien encore Radiohead.
Dans ses chansons, il utilise certains effets qui servent à changer sa voix grâce à la Wami, un boitier « magique ».
Auteur-Compositeur-Interprète, il s'inspire principalement de son histoire pour écrire ses textes. Il y raconte parfois des passages intimes de se vie auxquelles toute personne peut s'identifier.
Lors de son concert au Chantier des Francos, il nous a agréablement surpris avec son jeu de scène.
Mariscal nous a ébloui avec sa voix, nous gardons un très bon souvenir de cette rencontre.
Propos recueillis par: Julie et Marion
photos : Mélanie
Isabelle Thébault, manager de Mariscal, plus qu'un travail un mode de vie. Suite au temps qu'elle nous a accordé, nous décidons de rédiger notre article .
Après des études de droit spécialisées en propriété littéraire et artistique, Isabelle s'orienta vers sa carrière de manager. Trois ans après ses débuts, c'est grâce à son frère technicien du son de l'artiste, qu'elle décroche l'emploi de manager de Mariscal.
"Dans ce travail, une relation amicale qui prime sur les relations professionnelles est importante" dit-elle . Avec cette devise, cela fait un an que les deux camarades collaborent. Le but de ce métier est de créer un vrai intermédiaire entre l'artiste et tout le reste, un métier à temps plein qui demande beaucoup d'investissement. Il ne faut prendre aucune décision sans l'avis de l'artiste, savoir être à son écoute sans l'obligation de toujours partager son avis.
Isabelle est aussi chargée du rôle de tourneur, son but étant de trouver des dates de concerts, et même si certaines offres semblent intéressantes il faut savoir renoncer au travail fourni si l'artiste n'est pas du même avis. C'est donc une tâche diversifié et complexe.
Propos recueillis par Noëmy et Lola.
Crédit Photo: Amandine.
OLIVIER PILLON ou la SACEM en 3 leçons
Olivier Pillon est Délégué Régional de la Sacem, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique...
Il intervient au Chantier des Francos pour donner ses bons conseils aux jeunes artistes.
Ecoutez son interview, vous allez apprendre beaucoup, beaucoup de choses...
Interview de Sarah, Jeanne et Pauline
crédit photo : Albert
ZAZ nous fait la causette lors de sa session de pré-production en mai au Chantier des Francos
photo de Soleil
L'interview de ZAZ par Pauline :
LAURENT MICHAUD
photo de Anne
Voici Voilà l'interview de Laurent Michaud, régisseur "officiel" du Chantier des Francos, il nous dit tout sur son job. Venez l'écouter par ici par là :
Interview par Simon, Thomas et Théo
LILI STER
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Emilie, jeune française originaire de Paris plus connue sous le nom de « Lili Ster » nous a fait part, lors de sa venue au Chantier des Francos, de l'univers de son album « La castafiore ». Titre choisi pour rendre hommage à ses voisins parisiens, dérangés par ses répétitions. Au contraire elle nous dit : «J'inondais la ville de ma voix».
Très tôt, poussée par ses parents, Emilie entre au Conservatoire. A l'adolescence, le classique l'ennui, elle veut jouer les chansons qu'elle entend. Ensuite elle commence à composer ainsi qu'à jouer dans des groupes. L'ambiance des studios, magique, lui donne l'envie de goûter à la scène.
Désormais, Lili Ster fait beaucoup de télé, radio mais surtout de la scène, notamment un concert qui a eu lieu au chantier des francos, le 14 Mai. Elle a également participé à la création d'un clip (Relax, de Mika), qui leur a fait gagner à elle, et Emilie Sandoval (Photographe) le prix du nouveau talent du festival international MUSICLIP de Barcelone. Ce clip a été uniquement réalisé avec des photos ce qui le rend un peu saccadé, l'effet produit a beaucoup plu à Lili.
Ses morceaux reflètent souvent une histoire réelle qu'elle a vécu ou qu'on lui a raconté et qui l'a touchée. Elle ne fait pas spécialement passer de message dans ses paroles, mais expriment des émotions fortes. Elle les chantent avec quelques fêlures dans la voix. Elle préfère justement ces voix un peu cassées comme celle de Nina Simone qui chantait même quelques notes fausses mais cela « rendait ses chansons plus sincères » nous dit-elle.
Lili Ster, par la pochette de son album, veut faire tomber les clichés sur les blondes aux yeux bleus. Elle souhaite transcender son personnage grâce à un grain de folie, cette pochette reflète son univers onirique, imaginaire.
Malgré sa fragilité, Lili nous a ébloui de sa voix. Nous gardons un très bon souvenir de cette rencontre.
Propos recueillis par Julie et Jeanne
Crédit photo : Anne
JEROME VAN DEN HOLE
Nous avons rencontré Jérome Van Den Hole le 12 mai
et il nous a accueilli chaleureusement dans sa loge.
Jérome V.D.H. baigne dans la musique depuis toujours. Son père étant musicien, il commence le conservatoire et créé des groupes assez tôt. Très vite il souhaite consacrer sa vie à la musique, malgré l'opposition de ses parents. Il entame alors des études et se rend compte qu'il veut percer dans la musique. Pour lui, être musicien est un choix de vie où le rythme des journées est différent.
Il ne se définit pas comme un artiste rock mais folk. Sur scène, on peut le voir accompagné de sa guitare acoustique et de trois musiciens : un batteur, un clavier et un bassiste. Sa musique est fortement influencée par les Beatles et les Beach Boys. Pour les textes il s'inspire de chanteurs tels que Bashung, Gainsbourg, Brel, Katerine... Dans sa chanson intitulée Ketchup, il déclare «J'ai pas demandé la lune, j'ai pas demandé l'Amérique. J'voudrais seulement du ketchup pour mes frites ». Au début du morceau, il raconte l'histoire d'un « type en détresse » mais au fur et à mesure il allège le texte en ajoutant des paroles au second degré.
Propos recueillis par Clara, Clarisse et Sarah
Crédit photo : Albert
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Profession : styliste pour artistes
Mari David est intervenante au chantier des Francofolies
La mode, Mari David en a fait son métier. C'est à la suite d'un voyage à Londres que cette pétillante jeune femme a eu le déclic. De retour en France, elle débute ses études de styliste dans l'Ecole Chardon Savard, à Paris. Par la suite, elle travaille comme assistante dans des grands magazines (Vogue,...) : " mon métier ne consiste pas à créer des vêtements, j'interviens pour « looker » des célèbrités qui posent dans les magazines" explique Mari David.
« Une bouffée d'air pur »
Après avoir connu les caprices des stars et les voyages, cette dernière habille désormais aussi les jeunes artistes du Chantier des Francos ! Un travail différent mais qu'elle affectionne particulièrement. « J'émets des propositions, des idées, ensuite, nous faisons des essayages afin de définir ce qui convient le mieux ».
Son objectif ici est de mettre tout le monde à l'aise, afin de bien comprendre les attentes de chacun.
Ce travail est pour Mari une réelle bouffée d'air pur, lui permettant de garder les pieds sur terre. « J'aime travailler dans l'intimité des artistes, tout en respectant leur univers » précise cette jeune femme originaire de Bretagne. La styliste en parle d'ailleurs avec beaucoup d'entrain, révélant une grande passion pour son métier. C'est certain Mari David a trouvé un métier sur mesure !
Propos recueillis par Manon et Sarah
Crédit photo : Raphaël
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Technicien du son,
le musicien qui n'est pas sur scène
Eric est le technicien son de La Fanfare en Pétard.
Il nous explique son métier.
Pouvez- vous, vous présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Eric et je suis le technicien son du groupe La Fanfare en Pétard.
En quoi consiste votre métier ?
J'accompagne les musiciens en studio et sur scène. J'amplifie, je règle les sons, j'ai un rôle musical , je joue sur les effets, les échos... Et surtout je suis à leur écoute.
Qui vous a donné envie de faire ce métier ?
Personne en particulier. Vers l'âge de treize ans, j'ai commencé à faire de la guitare, mais comme je n'étais pas du tout agile, j'ai abandonné. En fait, j'ai toujours voulu faire un métier en rapport avec la musique. Avant 2003, j'étais projectionniste. Puis j'ai fait une école spécialisé à Paris et suis devenu technicien du son.
Comment avez vous connu La Fanfare en Pétard ?
Par le bouche à oreille. En fait, le technicien son du groupe était malade, ils m'ont donc appelé pour le remplacer et assurer un premier concert. (rires)
Travaillez-vous avec d'autres groupes ?
Oui, je collabore aussi avec d'autres artistes comme Skannibal et Lisa Doby.
Quelles sont vos relations avec les membres de La Fanfare en Pétard ?
On se parle beaucoup, on essaie de progresser essemble. Il y a beaucoup d'échanges entre nous. C'est très enrichissant. Cela me permet de ne pas être un musicien frustré. Les membres du groupe me disent même que je suis le 7ème musicien.
Quel genre de musique aimez-vous ?
J'adore le son de la Motown. J'aime aussi D' Angelo, en particulier son album Voodoo. Un disque qui pour moi est une véritable référence au niveau du son.
Propos recueillis par Romina et Mariana
Crédit photo : Amandine
Néry : la scène de A à Z
Afin de mieux cerner son rôle, nous avons interviewé Néry, intervenant scènique au sein du Chantier des Francos.
Ecouter l'interview :
Tout d'abord pouvez-vous nous présenter votre parcours personnel ?
« J'ai toujours baigné dans l'art du spectacle. Mes grands-parents étaient passionnés de théâtre. Ils m'ont fait découvrir cet univers. Par la suite au lycée, une professeur de français m'a orienté vers les Beaux-Arts à Brest. Rapidement, j'ai créé des spectacles de rues avec des amis ».
Vous avez fait partie de deux groupes musicaux, pouvez-vous nous en parler ?
« J'ai commencé avec les Nonne Troppo: c'était du théâtre musical. Ensuite, nous avons formé Les VRP avec un membre de l'ancien groupe, Raskal et deux autres musiciens. C'était une super aventure. La vie du groupe avait un côté rock'n'roll! En parallèle, je réalisais aussi des clips pour d'autres artistes comme Les Satellites ou la Mano Negra ».
Vous avez ensuite entamé une carrière solo. Avec un peu de recul qu'en pensez-vous ?
« Pour moi, ça a été le début d'une autre période. Celle de nouvelles rencontres musicales. J'ai collaboré avec Matthieu Chédid (M), et écrit pour des artistes comme Olivia Ruiz. J'ai sorti trois albums ».
Quel est votre rôle au sein du Chantier des Francos ?
« Je suis coach scènique. J'essaye de retravailler la mise en scène et le chant avec les jeunes artistes. J'ai un regard bien précis sur l'ensemble de leurs prestations. Mon objectif est de mettre en valeur leur projet artistique. L'important est de les accompagner en étant exigeant mais sans m'imposer. Le chantier des Francos c'est un peu comme une boîte à jouer. Il y a des milliers de possibilités ».
Quels conseils donnez-vous aux artistes en général ?
« Je leur suggère principalement de jouer sur leur attitude. Avant un concert, je dis aux artistes d'oser prendre des risques. De nouvelles initiatives qu'on a préparé ensemble pendant le chantier ».
En l'occurence, avec La Fiancée et La Fanfare En Pétard, quels conseils particuliers leur avez-vous donné ?
« Avec La Fiancée, j'ai essayé de mettre en avant son côté fragile, doux et aérien.
Quant à La Fanfare en Pétard, nous avons constaté que chaque musicien avait un rôle indispensable musicalement bien sûr mais aussi sur scène. Il a donc fallu trouver des moyens pour que chacun trouve sa place ».
Propos recueillis par Clarisse et Clara.
Crédit photo : Mélanie.
Les bonnets rouges crament la scène
La Fanfare en Pétard nous a fait sauter ce 8 avril au chantier des Francos. Une vrai explosion de bonne humeur. Rencontre avec Gaston le chanteur saxophoniste et Paul le trompettiste back vocal.
De la rue à la scène. De la scène à la rue. Originaire de Strasbourg, la Fanfare en Pétard est un groupe composé de six musiciens qui depuis 2007 se produit en plein air et en salle. « Il y a de grandes différences entre chanter dehors et se produire sur scène. Dans la rue, on doit accrocher le regard, alors que dans une salle les gens payent pour nous voir. » .
Par son originalité et son énergie, le groupe alsacien a été sélectionné par le chantiers des Francos. « L'avantage du chantier, c'est d'avoir des personnes à notre écoute et d'acquérir de l'expérience. Et aussi un suivi à long terme. »
Déguisés en pétards lors de leurs premières prestation dans la rue, il en ont conservé les couleurs rouge et noir. Ils sont aujourd'hui professionnels et vivent de leur passion.
« Nous venons d'univers musicaux différents. A la base, mon truc c'est plutôt le hip-hop. Pour Paul c'est plus le Jazz. D'autres écoutent du ragga, du rock... Cette diversité nous a permis de créer notre univers musical », souligne Gaston.
Parallèlement, leurs paroles entre rage et comique expriment de manière ironique certains travers de notre société. « A l'image de nos chansons, nos concerts mêlent un côté sombre et festif. En concert nous souhaitons avant tout faire bouger les gens et de partager un moment de plaisir commun ». Leur chant hip-hop surprend créant un décalage avec leur musique. En concert, cette singularité alliée à un dynamise enivrant ont littéralement emporté le public. Un groupe à voir en live, dans la rue ou sur scène.
Crédit photo : Romane
La Fiancée
Dans le cadre du chantier des Francos, nous avons interviewé « La Fiancée ». L'artiste nous parle plus particulièrement de ses textes.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours avant le chantier ?
« Je m'appelle Claire, je suis Normande. Je fais de la musique depuis toute petite. Il y a dix ans je suis arrivée à Paris. J'ai arrêté la musique après le lycée pour me consacrer à mes études.
Il y a trois ans j'ai rencontré Edgar Ficat (musicien) qui recherchait une chanteuse. Puis j'ai connu Florent Marchet qui a composé la musique de mon 1er E.P (disque de 4/5 titres). Quant à moi j'ai écrit mes textes et je continue d'ailleurs. »
Pourquoi avoir choisi comme nom de scène La Fiancée ?
« A l'époque beaucoup de chanteuses ont pris comme nom d'artiste un prénom. Je pense à Anaïs, Rose, Camille...Pour ma part, je cherchais un nom qui sorte du lot, frais,beau...et c'est comme ça que je suis arrivée à La Fiancée».
On a appris que vous aviez connu vos musiciens la veille de votre premier chantier, au mois de janvier, comment ça c'est passé ?
«J'ai connu Julien Noël, mon clavier et Guillaume Zeller, mon guitariste grâce à un cercle d'amis musiciens à Paris. Et très rapidement le courant est bien passé entre nous ».
Comment faisiez-vous avant de les connaître?
Pourquoi avoir fait une chanson sur la prostitution ?
« J'ai fait cette chanson parce que de nos jours certaines jeunes femmes pour payer leurs études se prostituent. A mes yeux c'est aberrant».
«Des artistes comme John Barry, Barbara, Brigitte Bardot …ont eu beaucoup d'effet sur moi.
Maintenant mon univers musical porte plus vers Benjamin Biolay, 1973, Florent Marchet, Robin Leduc... »
Ce soir pour votre concert, je crois que vous mettez une tenue de scène particulière ?
« Oui effectivement, j'éprouve le besoin de revêtir une tenue particulière. En quelque sorte je m'habille en chanteuse . Je suis également styliste donc c'est quelque chose qui me tient à cœur. C'est Isabel Marant qui créé mes tenues de scène. J'ai pensé à le faire mais je ne trouve pas le temps. »
Avez-vous en projet un second album ?
Avez-vous en projet un second album ?
« Oui, avec mes musiciens nous venons d'enregistrer un second EP. Sa sortie est prévu pour le 14 Juin. »
Propos recueillis par Marion et Laila.
Crédit photo : Soleil.
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